Le 3e Arrondissement de Zinder dans son combat !

1 mars 2013

Le 3e Arrondissement de Zinder dans son combat !

De par son histoire, ses potentialités et sa position géographique, le 3èArrondissement de Zinder a compris, depuis, que le développement n’est pas seulement fonction des moyens dont disposent les communes  mais de la volonté des administrés de prendre en charge leur propre devenir. 

 

En rappel, la propreté doit constituer un moyen par excellence de lutte contre les maladies dues à l’insalubrité et doit être la devise de chaque famille.

En effet, le samedi dernier, un concours de salubrité a été organisé à l’intention des ménages où « maison propre ».

Composé d’une population de 47 461 d’habitants en 2008, cet Arrondissement est une vision (exemple), une illustration parfaite de ce changement en perspective et constitue le point de jonction vers le Nord du pays en  offrant, à n’en point douter, le cadre du renforcement économique de la ville de Zinder.

Le dynamisme de cette commune se comprend aisément au vu des ambitions de ses dirigeants. Le succès-si l’on peut l’appeler ainsi-des autorités municipales découle du fait qu’elles ont su instaurer le dialogue et la concertation avec les conseillers et la population et nous avons pu le constater nous-même sur le terrain.

A notre arrivée, le maire, M. Laminou Brah Issaka avait réuni  ses conseillers et  nous a expliqué que c’est ainsi qu’il procède chaque fois qu’il y a une question d’intérêt commun à débattre.  Ce qui est important au 3Arrondissement, c’est la volonté de réussir la mission objectivée.

A qui aujourd’hui la faute de cette insalubrité ?

Tous les regards convergent sur la femme ! Maîtresse du foyer, mère et éducatrice des enfants, mais aussi agent pourvoyeur de déchets ! Dans nos sociétés africaines, sans pour autant être sexiste, la propreté de la maison et même du quartier reste un devoir de la femme, comme l’a souligné  hadjia Balki, une quinquagénaire au quartier Gaon Wali : «chaque femme doit s’y mettre et rendre propre sa maison et sa cour, c’est bien possible et c’est déjà un point de gagné dans la lutte contre le paludisme ».

Pour elle, c’est de la prise de conscience de toutes les femmes que découlera la nécessité de l’assainissement ».

Il n’y aura alors plus de boue, plus d’eaux stagnantes, plus de vecteurs de maladies. Il faut nécessairement aussi instaurer un système de répression pour décourager d’éventuels artisans de rues poubelles.

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